Access to reproductive health services for women with HIV is critical to ensuring their reproductive needs are addressed and their reproductive rights are protected. In addition, preventing unintended pregnancies in women with HIV is an essential component of a comprehensive prevention of mother-to-child transmission (PMTCT) programme. As a result, a call for stronger linkages between sexual and reproductive health and HIV policies, programmes and services has been issued by several international organizations. However, implementers of PMTCT and other HIV programmes have been constrained in translating these goals into practice. The obstacles include: (i) the narrow focus of current PMTCT programmes on treating HIV-positive women who are already pregnant; (ii) separate, parallel funding mechanisms for sexual and reproductive health and HIV programmes; (iii) political resistance from major HIV funders and policy-makers to include sexual and reproductive health as an important HIV programme component; and (iv) gaps in the evidence base regarding effective approaches for integrating sexual and reproductive health and HIV services. However, we now have a new opportunity to address these essential linkages. More supportive political views in the United States of America and the emergence of health systems strengthening as a priority global health initiative provide important springboards for advancing the agenda on linkages between sexual and reproductive health and HIV. By tapping into these platforms for advocating and by continuing to invest in research to identify integrated service delivery best practices, we have an opportunity to strengthen ties between the two synergistic fields.
El acceso a los servicios de salud reproductiva por parte de las mujeres con VIH es fundamental si se quiere atender sus necesidades y proteger sus derechos en materia de reproducción. Además, la prevención de los embarazos involuntarios en las mujeres con VIH es un componente esencial de cualquier programa integral de prevención de la transmisión del virus de la madre al niño (PTMN). Como consecuencia de ello, varias organizaciones internacionales han exhortado a reforzar los vínculos entre los programas, políticas y servicios de salud sexual y reproductiva y los centrados en el VIH. Sin embargo, los responsables de la aplicación de los programas de PTMN y de otro tipo contra el VIH han tropezado con dificultades a la hora de traducir esos objetivos en medidas prácticas. Entre esas dificultades cabe citar: (i) la tendencia de los actuales programas de PTMN a limitarse al tratamiento de las mujeres VIH-positivas que ya están embarazadas; (ii) los mecanismos de financiación paralelos e independientes de los programas de salud sexual y reproductiva y los programas contra el VIH; (iii) la resistencia política de los principales agentes de financiación e instancias decisorias contra el VIH a incluir la salud sexual y reproductiva como un componente importante de los programas contra el VIH; y (iv) las lagunas que presenta la evidencia sobre las tácticas más eficaces para integrar los servicios de salud sexual y reproductiva y los de VIH. Sin embargo, se nos presenta ahora una nueva oportunidad de abordar esos vínculos imprescindibles. El más favorable clima político reinante en los Estados Unidos y la emergencia del fortalecimiento de los sistemas de salud como una iniciativa de salud mundial prioritaria brindan una sólida plataforma para impulsar la agenda sobre los vínculos entre la salud sexual y reproductiva y el VIH. Si se aprovecha dicha plataforma para resaltar la importancia de esa cuestión y se sigue invirtiendo en investigaciones encaminadas a identificar las mejores prácticas de prestación integrada de servicios, tenemos la oportunidad de fortalecer los vínculos entre esos dos campos sinérgicos.
Pour que les besoins sur le plan de la reproduction des femmes vivant avec le VIH soient satisfaits et que leurs droits dans ce domaine soient protégés, il est essentiel que ces femmes aient accès aux services de santé génésique. En outre, prévenir les grossesses non désirées chez les femmes infectées par le VIH est une composante très importante du programme complet de prévention de la transmission de la mère à l'enfant (PTME). En conséquence, plusieurs organisations internationales ont appelé à renforcer les liens entre la santé sexuelle et génésique (SRH) et les politiques, les programmes et les services de lutte contre le VIH. Néanmoins, les personnes chargées de mettre en œuvre les programmes de PTME et autres programmes contre le VIH se sont heurtées à des obstacles dans la réalisation de ces objectifs. Parmi ces obstacles figurent : (i) la focalisation étroite des programmes de PTME actuels sur le traitement des femmes séropositives pour le VIH déjà enceintes ; (ii) l'existence de mécanismes séparés et parallèles pour le financement des programmes en faveur de la SRH et de ceux contre le VIH ; (iii) la résistance politique des principaux financeurs et décideurs politiques dans le domaine du VIH/sida à l'intégration de la SRH comme composante importante dans les programmes contre le VIH ; et (iv) les lacunes des bases d'éléments factuels relatives aux approches efficaces pour l'intégration des services de SRH et des services liés au VIH. Cependant, une nouvelle opportunité s'offre à nous maintenant de prendre en compte ces liens essentiels. Les points de vue politiques plus favorables qui s'expriment aux États-Unis d'Amérique et l'élévation du renforcement des systèmes de santé au rang d'initiative prioritaire pour la santé mondiale fournissent un tremplin pour faire avancer les actions visant l'établissement de liens entre SRH et lutte contre le VIH. En utilisant ces bases pour plaider en faveur de tels liens et en continuant à investir dans la recherche pour identifier les meilleures pratiques intégrées de prestation de services, il sera possible de renforcer les liens synergiques entre ces deux champs d'activité.